Biarritz On T’aime !

Offre aux Biarrots en vue des élections municipales de mars 2020

Il y a quelques mois, j’ai annoncé dans la presse ma candidature aux élections municipales de 2020 et esquissé mes axes de programme. Je m’adresserai régulièrement à vous d’ici mars 2020 de diverses manières, afin de vous présenter mon programme pour Biarritz.

Qui suis-je ? Pourquoi suis-je candidat ?

J’aime Biarritz. D’origine francilienne, je l’ai connue très tôt dans des cadres privés et professionnels, avant de m’installer définitivement en Gascogne, puis au Pays basque depuis 2011.

Mes activités passées d’ingénieur des travaux publics de l’État, puis d’administrateur civil ou membre de cabinets ministériels à l’économie et aux finances, aux affaires sociales, mais aussi de dirigeant d’entreprises privées ou parapubliques dans le grand BTP international, les transports, l’immobilier, le ferroviaire, ont conféré à mon parcours un « fil d’Ariane » d’aménageur et gestionnaire de territoires.

C’est fort de cette expérience que je me sens capable de faire cette proposition aux Biarrots.

Je pense que Biarritz et les Biarrots sont en « manque » à plusieurs égards.

La Ville doit diminuer son risque de situation financière.

A contrario, elle a besoin d’investissements ou de gros entretiens indispensables qui ne sont pas tous « de prestige ».

Biarritz, je l’imagine à dix-quinze ans. Insufflons-lui ensemble in nouvel essor, tout en respectant son histoire et son patrimoine ! Elle pourrait être encore plus écologique et douce à vivre pour ses habitants plus belle, plus propre, moins bruyante, moins sujette aux nuisances d’un tourisme parfois violent et aux incivismes, sans s’interdire une certaine idée du modernisme et de la joie de vivre ni négliger sa réputation internationale de station océanique. Et surtout, Biarritz, ville côtière, à ce titre vulnérable, ne saurait échapper à la transition écologique. Ce doit être dans le cadre d’un projet de ville global. C’est tout le sens de mon engagement, de « l’offre » que je fais aux Biarrots.

Mon programme municipal s’articulera autour de quatre grands axes principaux : Un axe d’éthique d’élu, un axe de gouvernance, un axe de projets d’investissement, un axe de priorités de gestion.

 

Un axe d’éthique d’élu

Après de longues années de pratique de la vie politique comme simple militant, j’ai une très haute idée de la nécessaire moralisation de la vie publique dans notre pays et la volonté très forte d’y apporter ma contribution « ici et maintenant ». Je prouverai que ce ne sont pas là que des paroles convenues

Nos concitoyens expriment la demande forte de changer la relation devenue souvent choquante entre politique et argent. Je partage cette attente.

C’est pourquoi, à titre personnel, si je suis élu maire, je ne percevrai pas d’indemnité.

Je n’imposerai pas cette règle à tous, mais regarderai chaque situation. Il peut y en avoir qui justifient une indemnité. L’important est d’être effectivement en mesure de consacrer du temps et de l’énergie au bien commun. Je souhaite avoir dans mon équipe un ou plusieurs étudiants, demandeurs d’emplois….

Dans ma municipalité, il n’y aura pas de cumul de mandats dits « dérivés »rémunérés. Un seul par adjoint ou conseiller délégué.

Je ne ferai qu’un seul mandat.

Un axe de gouvernance

On dit souvent que depuis plusieurs années la gouvernance de Biarritz était caractérisée par un exercice du pouvoir trop solitaire et trop personnel, et par un grand déficit de transparence !

Le spectacle donné par le conseil municipal actuel est désolant, quelles que soient les qualités de personnes qui y siègent.

Si je suis élu maire, j’accentuerai avec vigueur la démocratie locale et la transparence de l’action municipale.

Je consulterai les Biarrots sur les sujets les plus importants pour eux, le cas échéant par referendum.

Mes adjoints auront de véritables délégations dans le cadre de lettres de mission négociées et publiques et seront, dans leur domaine, les interlocuteurs privilégiés des citoyens. Ils rendront compte de leur action au maire et devant le conseil municipal, publiquement.

L’opposition sera respectée et associée aux réflexions stratégiques et aux grandes décisions. Elle se verra proposer au moins un poste d’adjoint.

Lors des séances du conseil municipal, je donnerai la parole aux citoyens présents dans le public.

Je veillerai à ce que les règles relatives à la communication des documents administratifs soient rigoureusement respectées.

Avec le conseil, je rendrai compte très régulièrement aux Biarrots des principaux aspects de l’action municipale, des projets importants et de leurs motivations, avant décisions irréversibles.

Je serai fidèle au programme que j’aurai annoncé, et s’il faut tenir compte des changements de contexte, ce sera toujours dans la transparence et l’explication démocratiques.

Me limitant à un seul mandat, je me ferai un devoir ardent de préparer en temps utile un ou plusieurs successeurs potentiels, le choix final appartenant, bien entendu, aux Biarrots en 2026.

Un axe de projets

Se présenter aux suffrages de ses concitoyens oblige à leur proposer des projets que l’on estime utiles pour la Ville.

Accumuler des promesses électorales qui ne pourront manifestement pas être tenues est cependant l’un des aspects les plus décevants pour les citoyens de certaines postures politiques.

Un mandat municipal dure six ans, et la sagesse commande de ne pas surestimer ce que l’on peut raisonnablement y réaliser. Techniquement et financièrement.

Mais un maire doit avoir une vision à long terme, dix ou quinze ans, et proposer un cap.

Pour le mandat 2020-2026, je lancerai un nombre raisonnable de projets préparant l’avenir.

Ils seront tous inscrits dans la préoccupation de transition écoloqique et énergétique urgente.

Biarritz appartient aujourd’hui à la Communauté d’agglomération du Pays basque (CAPB) et force est de tenir compte de la répartition des compétences. Entre l’une et l’autre,il faut jouer la coopération, le respect mutuel, la confiance…

C’est pour moi une ardente obligation qu’un volet important des projets soit axé sur la mobilité, la circulation, les transports, le stationnement, le logement et le tissu économique, l’accueil d’entreprises. Il faut faire entrer Biarritz dans le siècle en corrigeant les oublis du passé et les erreurs actuelles. En relation étroite avec la lutte contre le réchauffement climatique et la montée des eaux. Entrer dans le siècle, c’est penser en priorité à la planète et au cadre de vie de nos arrières-arrières-petits-enfants.

Je lancerai très vite l’étude par les meilleurs spécialistes d’un grand plan de mobilité et de circulation tous modes confondus sur tout le territoire biarrot. Il déterminera de grandes options pour demain. Le quartier de la gare – « La Négresse » – ne manquera pas d’en être un enjeu majeur, mais aussi le centre ville, le littoral….Des projets partiels d’aménagement de quartiers naîtront de ce plan. La qualité de service du centre ville et celle de la station balnéaire en seront améliorées.

Je lancerai rapidement un grand plan pluriannuel de transformation de l’assainissement en séparatif qui aura notamment les conséquences que l’on sait sur la qualité des eaux océaniques. Voilà bien un projet daté! Il aurait dû démarrer il y a quinze ans, mais il n’est jamais trop tard…

 

 

 

La Cité de l’Océan existe et je ne conteste pas globalement son concept, mais il mérite d’être remis sur le métier, notamment en valorisant le richissime Golfe de Gascogne qui en est absent. Mais surtout, la laisser seule face à une grande pelouse, seulement accompagnée de la magnifique sculpture de Manolo Valdès, n’a aucun sens, aucun avenir, aucune valeur. Je ferai étudier autour d’elle un véritable pôle d’attraction économique, écologique, touristique et sportif sur les thèmesde l’Océan, de l’eau, du combat pour la planète et contre le réchauffement climatique. Des entreprises du tertiaire et de la haute technologie, des laboratoires de recherche, une grande école, créant des emplois, doivent y trouver place. Peut-être aussi la piscine – olympique ? – qui manque à Biarritz.

L’avenir du secteur du stade Aguilera, évidemment lié à celui de notre cher Biarritz Olympique, aujourd’hui peu lisible, est un grand enjeu urbanistique, le prochain nouveau quartier de Biarritz. Les deux sont inséparables. Le quartier devra être visionnaire au plan environnemental et le site doit rester un pôle sportif, qui peut être développé, voire diversifié. Il doit y être créé des logements, la ville en a le plus grand besoin. Un concours d’idées impose.

Ce ne sont là que quelques grandes priorités. Il y en aura sûrement quelques autres d’ici mars 2020. Je l’ai déjà dit, il ne faut pas qu’il y en ait trop, ou l’on devient vite irréaliste.

Un axe de priorités de gestion

Bien gérer, c’est oeuvrer pour le bien commun avec les deniers publics, en recherchant l’efficacité et en mettant en œuvre des priorités assumées et connues.

Biarritz, j’en suis persuadé, peut améliorer encore et de beaucoup son image de ville océane et touristique au riche passé culturel et historique, mais cela ne doit pas se faire en demandant trop de sacrifices aux Biarrots et je resterai soucieux de leur qualité de vie toute l’année.

Biarritz est une ville prisée, privilégiée, chère, mais pas un ghetto doré. Il y a des Biarrots en difficulté. Je leur accorderai toute mon attention. La politique d’action sociale de la ville sera l’un des marqueurs du vrai modernisme que j’appelle de mes vœux. Elle parlera de devoirs et de contrats au moins autant que de droits et d’assistanat.

L’urgence : L’affaire de l’Hôtel du Palais. Un processus a été lancé et fait peser un risque considérable sur la Ville et les Biarrots. J’ai déjà écrit pourquoi je le pensais, alors même que toutes les informations importantes ne sont pas publiques. Je ferai établir un audit complet de ce processus. J’estime que la vocation d’une ville n’est pas de posséder les murs d’un hôtel de luxe ni d’en exploiter le fonds de commerce. Mais c’est un patrimoine qu’il serait inacceptable de perdre sans en avoir reçu la juste valeur. Son éventuelle vente n’empêcherait pas qu’il reste l’Hôtel du Palais, monument historique classé. Et elle financerait de nombreuses possibilités, y compris diminuer la dette de la Ville et donc les impôts.

Les trottoirs de Biarritz sont dans un état généralement affligeant et les piétons et circulations douces ne sont pas suffisamment favorisés.

Je voudrais une Biarritz plus impeccablement propre, plus belle, plus systématiquement fleurie, où l’on puisse marcher paisiblement sans avoir les yeux rivés sur ses pieds sur des trottoirs agréables! Les moyens de la mairie à cet égard seront renforcés.

La police municipale sera restaurée, revalorisée, développée et respectée. Je passerai avec elle des contrats d’objectifs. Je n’approuve pas la délégation au privé de fonctions de police. J’observe et déplore aussi qu’il n’y ait pas à Biarritz de lutte digne de ce nom contre le bruit et d’autres nuisances ou incivismes. Cela doit changer aussi.

Le budget et les finances de la Ville devront être analysés en détails – je lancerai un audit complet – avec une forte priorité donnée au rapport coût/efficacité, à la rentabilité socio-économique et environnementale, sur lesquels j’ai plus que des doutes. Aucun euro public ne doit être dépensé sans contrepartie mesurable, sans suivi, sans contrôle des résultats. Il faut accepter de vouloir faire du bien commun le dominant, du clientélisme le dominé.

Quelle équipe ?

A celles et ceux qui dès demain se joindront à ceux avec lesquels je travaille déjà en vue de cette élection, je ne demande pas d’où ils viennent politiquement.

Cela m’indiffère. Je considère que les choix nationaux individuels à cet égard peuvent être ignorés lorsqu’il s’agit de se dévouer à sa ville.

Je souhaite bien sûr que la présente déclaration donne envie au plus grand nombre de prendre contact avec moi.

Vous pouvez le faire facilement sur l’adresse électronique biarritz.on.t.aime@gmail.com, ou sur mon site contact@jacques-andre-schneck.fr ou sur la messagerie Messenger ou encore sur mon compte Twitter. Je vous y attends avec plaisir et impatience!

Nous créerons prochainement l’association citoyenne « Biarritz On T’aime ». Elle sera le support de notre campagne. Toute Biarrote, tout Biarrot en accord avec nos options y est la(le) bienvenu(e).

Telles sont les pistes qu’avec les coéquipiers qui sont déjà autour de moi, nous vous proposons. Elles ne prétendent pas à l’exhaustivité, mais expriment des priorités. La campagne permettra de les développer. Mille mercis d’avance pour votre intérêt et votre mobilisation pour Biarritz, notre ville.